
Depuis début 2020, le nombre d'enfants et d'adolescents qui évoquent leur peur de la mort - peur qui peut perdurer jusqu'à l'âge adulte... - est en augmentation. Quels sont les éléments déclencheurs ? Incendies en Amazonie et en Australie ? Covid 19 ? Ou plus généralement un monde perçu comme anxiogène par nombre de surdoués ?
Parfois, aborder cette question fait si peur qu'il est difficile de s'y confronter directement en la nommant...
A la place, c'est la vieillesse d'un animal domestique qui est évoquée. D'autres fois, rien n'est dit mais des symptômes apparaissent peu à peu, comme un rapport au temps qui passe, totalement incompréhensibles pour l'entourage, ou un intérêt marqué pour les records de longévité dans le règne animal et végétal...
Quelles que soient ses manifestations, l'angoisse face à la mort doit absolument être dite pour pouvoir être dépassée. En n'oubliant pas que parler de nos disparus n'est pas la même chose que parler de la mort en général, et n'aura pas les mêmes effets apaisants. Si les échanges sur ce thème ne parviennent pas à ramener suffisamment de sérénité, n'hésitez pas à consulter un professionnel qui saura vous écouter et vous accompagner en dehors de tout affect familial.
Pour aller plus loin...
lamortsionenparlait.fr, émission le 1er novembre à 17 h avec notamment Christophe Fauré et Boris Cyrulnik + des conférences et des débats