Carlos Tinoco «Intelligents, trop Intelligents…Les surdoués, de l’autre côté du miroir»

Nous avons lu et aimé… 

Nous avons rencontré Carlos Tinoco en juin dernier, à l’occasion d’une conférence/débat organisée par l’Association Française des Enfants Précoces (www.afep-asso.fr) à Toulouse. Il est agrégé de philosophie, enseignant et psychanalyste, et auteur du livre « Intelligents, trop Intelligents…Les surdoués, de l’autre côté du miroir ».


Dans cet ouvrage, Carlos Tinoco pose un regard totalement novateur sur l’origine du haut potentiel intellectuel.

Jusqu’à présent, les explications de ce phénomène proviennent essentiellement des neurosciences, dont Olivier Revol, neuropsychiatre et chef du service de psychiatrie infantile au CHU de Lyon, est le chef de file. Nous lui consacrerons prochainement un article…

 

Carlos Tinoco, lui, défend un modèle de compréhension du haut potentiel dans lequel «l’efficience cognitive ne serait plus la conséquence d’une structure cérébrale particulière… mais elle serait produite par une structure psychologique». Il émet l’hypothèse que les individus « surdoués » n’accompliraient rien qui soit hors de portée de tout un chacun. Ce faisant, il va s’intéresser non plus aux performances hors normes des personnes à haut potentiel, mais aux inhibitions qui entravent un sujet dit « ordinaire » dans l’utilisation optimale de ses ressources cognitives, nous invitant à renverser complètement notre regard – à l’instar d’un miroir-

 

Carlos Tinoco démontre pas à pas, en s’appuyant sur une succession structurée d’hypothèses, que la capacité d’un individu à exploiter au maximum son intelligence dépendrait plus de son positionnement face au monde que de sa structure cérébrale.



Le C.R.P.I. vous propose des prises en charge adaptées à votre problématique,

dans le respect de vos différences, la confiance en votre potentiel et une bienveillance sans faille.


NOS NEWS

L'autre et la connaissance de Soi, Fabrice Lucchini, extrait

C’est merveilleux, l’Autre. Il n’est pas question de se priver du miracle de l’Autre. Mais pour être avec l’Autre, il fait avoir compris des choses en soi. Si tu n’as rien compris en toi, si, comme dit Simone Veil, tu ne t’es pas « élucidé », un minimum, qu’est-ce que tu vas comprendre de l’autre ? Tu ne comprendras de l’Autre que ce que tu as vaguement compris de toi… Mais tant que tu n’as pas un début d’élucidation de ce que tu es, qu’est-ce que tu vas recevoir de l’autre … Tu n’as de sympathie avec l’Autre que ce que tu as accepté de sympathie avec toi….Si je ne connais rien du tout de moi...Je ne vais voir en l’autre qu’une confirmation de moi, je vais l’utiliser, l’instrumentaliser, pour en faire un spectateur, et non pas une rencontre.